Vous vous demandez comment se payer avec une holding ? Se payer via une holding, c’est un vrai atout pour votre gestion et votre optimisation fiscale, mais encore faut-il maîtriser les leviers ! Que ce soit pour rémunérer vos actionnaires, préparer une transmission de patrimoine ou optimiser vos flux de trésorerie, ces stratégies vous offriront des solutions adaptées. Vous allez voir comment tirer parti des dividendes, des prêts intra-groupe ou encore du régime mère-fille pour faire grandir vos revenus. Découvrons cinq approches (sans trop vous noyer sous les listes…) pour alléger votre imposition, profiter des avantages et faire travailler votre capital.
Apport-cession : différer la fiscalité
Imaginez que vous créez une filiale opérationnelle, puis que vous transfériez vos parts à votre holding. Ce mécanisme d’apport-cession, c’est un peu comme un échange : vous apportez, vous cédez… et l’imposition se reporte. Concrètement, vous n’êtes pas taxé immédiatement sur les plus-values. En attendant une cession ultérieure, votre régime fiscal reste léger : les fiscaux reportés libèrent de la trésorerie. Plutôt malin pour optimiser votre société, non ?
Déclarations de dividendes : mixer revenu et trésorerie
La holding perçoit les dividendes de ses filiales, puis vous les redistribuez à titre personnel. Sous le régime mère-fille, 95 % de ces dividendes échappent à l’IS, ce qui vous laisse une marge confortable avant que les prélèvements sociaux ne viennent grignoter. Vous alternez parfois avec une rémunération salariale ? Ça peut être judicieux pour optimiser l’imposition personnelle (IR vs. prélèvements). Alors, comment trouver le bon équilibre ? Posez-vous la question de vos besoins immédiats en trésorerie et de votre tolérance fiscale…
Prestations intragroupe : facturer vos compétences

Votre holding n’est pas une simple coquille : elle peut fournir des services de gestion, des conseils stratégiques ou administratifs à ses filiales. Plutôt que de puiser dans vos réserves, vous facturez : la filiale réduit son bénéfice imposable, la holding augmente ses recettes dans un cadre juridique encadré. Attention toutefois : les montants doivent correspondre à des prestations réelles et un contrat clair doit l’attester. Vous voilà rémunéré de manière régulière, tout en renforçant la solidité de votre groupe.
Prêts intra-groupe : un intérêt gagnant-gagnant
Pas envie de verser tout de suite une rémunération ? Vous accordez un prêt de la holding vers la filiale à un taux légal ou légèrement supérieur : la filiale emprunte, rembourse, et reverse des intérêts à la société mère. L’opération, quand elle est bien formalisée (convention de prêt, échéances définies), permet à la holding de générer un revenu financier souvent moins taxé qu’un dividende. Vous gagnez en flexibilité et la filiale bénéficie d’un véritable coup de pouce de trésorerie.
Exploiter le régime mère-fille : fluidifier les flux
Le régime mère-fille constitue le socle de votre optimisation : il neutralise 95 % des dividendes versés entre sociétés du groupe. Résultat : l’argent circule quasi librement, sans impacter votre charge fiscale. Vous déplacez le capital de la filiale vers la holding, puis vers vous, avec un coût réduit. C’est le cœur du dispositif pour faire tourner votre patrimoine entrepreneurial.
Pourquoi ces stratégies fonctionnent ?
Chacune répond à un enjeu précis :
- Optimisation fiscale : repousser ou réduire l’imposition des plus-values et des revenus
- Trésorerie : privilégier des flux réguliers plutôt qu’un gros paiement unique
- Sécurité juridique : structurer vos apports, vos cessions et vos conventions
Ces leviers, maîtrisés, vous aident à piloter votre groupe de sociétés, à faire des apports stratégiques et à préparer une cession future en gardant la main sur la fiscalité. Vous créez ainsi une véritable matrice patrimoniale, où la holding agit comme un chef d’orchestre : vous touchez des revenus, vous réinvestissez, vous structurez.
Prenez un instant pour lister vos objectifs : baisse de l’IR, besoins de trésorerie, préparation d’une transmission, ou simple curiosité de savoir comment exploiter ce régime. Ensuite ? Un expert-comptable ou un avocat fiscaliste vous confirmera la meilleure combinaison pour votre cas – mais vous voilà armé pour poser les bonnes questions !
Maintenant, prêt à transformer votre holding en moteur de revenus ? Passez à l’action : validez vos conventions, réalisez votre premier apport-cession, réévaluez votre politique de dividendes… et regardez votre structure jouer à plein régime !